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porter l’image fidèle de ces mounds[1] du Mexique, dont le véritable point de vue se trouve dans les airs.

Nous n’avons point parlé de l’art militaire, et cependant c’est là surtout que l’on pourrait en faire de fréquentes et utiles applications. Avec un bagage aussi réduit, chaque troupe en marche aurait un sûr moyen de s’éclairer.

Enfin, grâce aux épreuves stéréoscopiques, qu’il est aussi facile d’obtenir avec le cerf-volant que des vues ordinaires, chacun pourra se donner l’illusion d’une ascension périlleuse et contempler le monde de haut sans courir aucun risque. Ces épreuves ont l’immense avantage de laisser distinguer avec une netteté surprenante, qu’explique la sensation du relief, les plus petits détails qui, sur une simple photographie, passeraient absolument inaperçus.

Nous citerons, sans y insister, l’usage que l’on peut faire de la Photographie par cerf-volant en agriculture pour conserver le souvenir des dispositions de rigoles d’arrosage et des modifications qui peuvent y être apportées ; pour la constatation des taches phylloxériques et de leurs progrès d’année en année, etc., enfin pour

  1. Collines artificielles, sortes de tumuli, auxquelles leurs constructeurs ont donné la forme de serpents, de crocodiles, etc., et qui mesurent plusieurs centaines de mètres de longueur.