APPENDICE.
Nous ne pensons pas avoir réalisé tous les perfectionnements dont notre procédé de Photographie aérienne est susceptible. Nous avons simplement prouvé que la réussite est certaine, même avec des appareils bien imparfaits. Il appartient à nos habiles constructeurs français de créer des types nouveaux, appropriés aux nouveaux besoins de la Photographie. Qu’ils portent principalement leur attention sur la chambre noire que nous avons décrite et dont il faudrait, si possible, diminuer le poids ; surtout sur un châssis léger et étanche, indispensable pour un travail suivi ; sur le cerf-volant enfin, qu’il faudrait pouvoir démonter pour en faciliter le transport.
Tandis que notre travail était sous presse, M. Henry Gauthier-Villars, avec sa bienveillance habituelle, nous a mis en relation avec M. l’ingénieur Ferdinand Pottier, bien connu des lecteurs de la Nature pour ses belles études sur la théorie du cerf-volant[1]. Grâce aux nouveaux modèles qu’il nous a fait connaître et aux idées qu’il nous a exposées, nous pensons qu’il serait facile de réaliser un cerf-volant d’un démontage facile. Il suffirait de remplacer le papier par une étoffe
- ↑ Voir la Nature des 7 et 21 septembre 1889.