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de la main, lorsque sa màchoire sera mobile. Le cavalier doit avoir soin de ne pas se laisser tromper par les feintes du cheval, feintes qui consistent dans un quart ou un tiers de cession, suivie de bégaiements. On doit tout d’abord habituer le cheval à supporter les jambes pour arrêter tous les mouvements rétrogrades de son corps, mouvements qui le mettraient à même d’éviter les effets de la main, ou feraient naître des points d’appui ou des arcs-boutants propres à augmenter les moyens de résistance. (Planche 11.)

Cette flexion est fort importante. Dès qu’elle s’exécute avec aisance et promptitude, il suffit d’un léger appui de la main pour ramener et maintenir la tête dans la bonne position. La direction de cette partie de l’animal deviendra dès lors aussi facile que naturelle, puisque nous l’aurons mise à même de comprendre toutes les indications de la main, et d’y obéir sur-le-champ sans efforts. Quant aux fonctions des jambes, elles consistent à empêcher un mouvement rétrograde du corps.




FLEXIONS LATÉRALES DE L’ENCOLURE.

1° Pour exécuter la flexion à droite, le cavalier prendra une rêne de filet dans chaque main, la