Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/183

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appui continu pour que la force qui tient la jambe du cheval levée conserve bien son effet, tandis que, pour le mouvement dont il s’agit, il faut renouveler l’action par une multitude de petites pressions, afin de déterminer la mobilité de la jambe qui est tenue en l’air. Cette extrémité du cheval exécutera bientôt un mouvement subordonné à celui des jambes du cavalier, et si les temps sont bien saisis, il semblera, pour ainsi dire, qu’on fait mouvoir l’animal à l’aide d’un moyen mécanique.

10° Reculer au passage en arrière, le cheval conservant la même cadence et les mêmes battues que dans le passage en avant.

La condition première pour obtenir le passage en arrière est de maintenir le cheval dans une cadence parfaite et aussi rassemblé que possible ; la seconde est toute dans l’habileté du cavalier. Celui-ci doit chercher insensiblement par des effets d’ensemble à faire primer les forces du devant sur celles de derrière, sans nuire à l’harmonie du mouvement. On le voit donc : par le rassembler, on obtiendra successivement le piaffer, le passage en arrière, même sans le secours des rênes.

11° Reculer au galop, le temps étant le même que pour le galop ordinaire ; mais les jambes antérieures, une fois élevées, au lieu de gagner du terrain, se portant en arrière, pour que l’arrière-main exécute le même mou-