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MAIN SANS JAMBES. — JAMBES SANS MAIN.


Je vais démontrer que l’emploi simultané des jambes et de la main ne permettra jamais de donner au cheval l’équilibre du premier genre, ou la légèreté constante. Puisque les résistances de la mâchoire proviennent toujours d’une mauvaise répartition du poids, comment le cavalier qui emploiera en même temps la force impulsive et modératrice, jambes et main, pourra-t-il sentir que ses jambes ne se sont pas opposées à la juste translation du poids opérée par la main, et réciproquement que celle-ci n’a pas détruit la justesse de l’impulsion communiquée par les jambes ? En effet, ou la main a été juste, ou elle a produit trop ou trop peu d’effet. Dans le premier et le troisième cas, le concours des jambes a été plus ou moins nuisible. Dans le second cas seulement, les jambes auront corrigé la faute de la main, et leur aide aura été opportune.

Il en est de même pour les jambes dans le premier et le troisième cas mentionnés ci-dessus : l’opposition de la main sera nuisible, et ce n’est que dans le second cas seulement qu’elle sera utile en corrigeant la faute des jambes.