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Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/231

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remettre dans son aplomb au pas, avant de chercher à l’enlever de nouveau. On arrive ainsi très-rapidement à galoper sur le pied droit avec la rêne droite, sur le pied gauche avec la rêne gauche. Alterner les rênes très-fréquemment.

On passe ensuite aux changements de pied avec la main seulement. Avant de marquer le demi-arrêt au moyen duquel on l’obtient, il faut sentir la bouche. Si ce demi-arrêt ne suffit pas, il faut en marquer deux, trois, dix, coup sur coup, jusqu’à ce que le changement de pied ait eu lieu et rendre dès qu’il est exécuté. On comprend combien cette manière de faire est admirable pour arriver à une exécution parfaite. En effet, une fois l’impulsion donnée, quel peut être le rôle des jambes ? Elles ne servent qu’à traverser le cheval, à porter davantage le poids en avant, surcroît de poids que la main doit détruire. Au contraire, en se servant de la main seule, on change la position, et le changement de pied se fait tout naturellement. S’il y a ralentissement dans le mouvement, se servir des jambes ou de l’éperon pour l’accélérer ; puis revenir au demi-arrêt sans jambes pour le changement de pied. Il faut dans ce mouvement, comme dans le précédent, alterner l’emploi des rênes.

On exerce ensuite le cheval à partir au galop avec les jambes seulement : la main tient les rênes par leur extrémité. Le cheval bourre-t-il sur la main,