Aller au contenu

Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/243

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de le mettre en mouvement : il est sûr alors que la machine est prête à fonctionner. On comprend les progrès extrêmement rapides que cette gradation amènera dans l’éducation du cheval.

Le professeur initie dès les premiers pas son élève à toutes les difficultés de la route qu’il doit parcourir, en lui donnant les moyens de les vaincre, et en corrigeant immédiatement les moindres fautes que le cheval peut commettre par ignorance. Aussi, deux mois de cette éducation raisonnnée ne se seront pas écoulés que le cavalier intelligent jouira d’un résultat qu’il n’aurait jamais pu obtenir, s’il n’avait pas donné à son cheval l’équilibre du premier genre ou cette légèreté parfaite et constante qui permet à l’animal d’exécuter avec la plus grande facilité tous les mouvements demandés, sans l’ombre d’une résistance, parce qu’il apprécie immédiatement les moindres effets de la main ou des jambes du cavalier. Le maître commande, et le serviteur obéit.

Quand un cheval, par l’application de tous les principes enseignés dans cette dernière édition, a été amené à l’équilibre du premier genre, toutes les résistances ayant disparu, les moyens doux doivent seuls être employés. La main agira par une force lente, délicate et finement graduée.

J’ai dit ce que je crois être la vérité équestre. Je pense être utile aux cavaliers intelligents et sérieux, en leur recommandant de suivre la progression que