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équestre une inutilité de plus. Mais j’avais d’autres idées ; je voulais une refonte complète. Mon système pour arriver à donner une bonne position au cavalier étant aussi une innovation, j’ai craint que tant de choses nouvelles à la fois n’effrayassent les amateurs, même les mieux intentionnés, et qu’elles ne donnassent prise à mes adversaires. On n’aurait pas manqué de proclamer que mes moyens d’action sur le cheval étaient impraticables, ou qu’ils ne pouvaient être appliqués qu’avec le secours d’une position plus impraticable encore. Or, j’ai prouvé le contraire : d’après mon système, des chevaux ont été dressés par la troupe, quelle que fût la position des hommes à cheval. Pour donner plus de force à cette méthode, pour la rendre plus facile à comprendre, j’ai dû l’isoler d’abord de tous autres accessoires, et garder le silence sur les nouveaux principes qui ont rapport à la position du cavalier. Je me réservais de ne mettre ces derniers au jour qu’après la réussite incontestable des essais officiels. Au moyen de ces principes, ajoutés à ceux que j’ai publiés sur l’art de dresser les chevaux, j’abrège également le travail du cavalier, j’établis un système précis et complet sur ces deux parties importantes, mais jusqu’à ce jour confuses, de l’équitation.

En suivant mes nouvelles indications, relativement à la position de l’homme à cheval, on arrivera promptement à un résultat certain ; elles sont aussi