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qu’il passera dans la main gauche, le plus près possible de leurs racines, sans qu’ils soient tortillés dans la main ; il saisira le pommeau de la selle avec la main droite, les quatre doigts en dedans, le pouce en dehors ; puis, après avoir ployé légèrement les jarrets, il s’enlèvera sur les poignets. Une fois la ceinture à la hauteur du garrot, il passera la jambe droite par-dessus la croupe sans la toucher et se mettra légèrement en selle. Ce mouvement de voltige étant d’une très-grande utilité pour l’agilité du cavalier, on le lui fera recommercer huit ou dix fois, avant de le laisser s’asseoir sur la selle. Bientôt la répétition de ce travail lui donnera la mesure de ce qu’il peut faire au moyen de la force bien entendue de ses bras et de ses reins.

Travail en selle.
Ce travail doit se faire en place ; on choisira de préférence un cheval vieux et froid. (Les rênes nouées tomberont sur le col.)

Une fois l’élève à cheval, l’instructeur examinera sa position naturelle, afin d’exercer plus fréquemment les parties qui ont de la tendance à l’affaissement ou à la roideur. C’est par le buste que l’instructeur commencera la leçon. Il fera servir à redresser le haut du corps les flexions des reins qui portent la ceinture en avant ; on tiendra pendant