Page:Baude, Fragments d'histoire ou Hier et aujourd'hui à la faveur d'une promenade dans les rues et aux environs de Fort-de-France, Imprimerie officielle Fort-de-France, 1940.djvu/65

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RUE FRANÇOIS-ARAGO


S’appela d’abord rue Blondel, du nom de celui qui a établi les dessins du Fort Royal en 1675. Un intendant du même nom, Blondel de Jouvancourt, a été Gouverneur général de Saint-Domingue en 1723.


RUE GALLIÉNI


Naguère rue Saint-Antoine et ensuite rue Dupont de l’Eure.

Le jardin Loudun s’y trouvait. C’était une dépendance de l’hôtel de l’Ordonnateur[1].

Celui qui devait être Gouverneur de Paris et sauver la Capitale de l’invasion allemande, Galliéni, habita le n° 27, alors qu’il était Chef de bataillon à Fort-de-France, de 1886 à 1887. Son nom a été donné à la rue et une inscription projetée par le Syndicat d’Initiative a été apposée sur la maison, avec le concours de la Municipalité.

Au n° 31, le Fourneau économique, établi sous l’impulsion de M. Adolphe Trillard.


RUE LOUIS-BLANC


C’est l’ancienne rue du Canal qui était ainsi appelée parce qu’elle longeait une partie de l’ancien canal d’enceinte.

La fraction de cette rue entre la rue Schœlcher et la rue de la République n’est pas indiquée dans un plan de 1826[2] ni dans plusieurs autres plans antérieurs.

L’État a accordé l’autorisation de transformer en rue le sentier qui continuait la rue Louis Blanc, de la rue Schœlcher à la rue Armand Marrast, et qui a, d’un côté, le

  1. Archives Ministère Colonies n° 660.
  2. Arch. min. Col. n° 648.