Page:Baude, Fragments d'histoire ou Hier et aujourd'hui à la faveur d'une promenade dans les rues et aux environs de Fort-de-France, Imprimerie officielle Fort-de-France, 1940.djvu/68

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1841 (une décision du Gouverneur, du 13 janvier 1842, autorise la Supérieure à ouvrir à Fort-Royal une maison d’éducation[1].)

L’immeuble n° 44 a été occupé en 1843 par la Pension Saint-Louis, dont le directeur était M. A. Vailhé, membre de l’Institut, et le n° 45, par la Pension Alivon jusqu’en 1837.


RUE ANTOINE-SIGER


S’appelait rue Saint-Louis. Ce nom lui viendrait de Louis Cacqueray de Valmenière. À remarquer aussi que c’est le nom du patron de la Paroisse que cette rue pourrait reprendre, si suite était donnée au vœu ci-dessus émis d’appeler place et rue Antoine Siger la place Volny et la rue Ledru Rollin.

Cette rue entièrement consacrée au commerce était la seule où se trouvaient les magasins de mercerie et de quincaillerie avant que la Ville n’eût pris son importance actuelle.

Le pavillon Saint-Louis existait au lieu où sont maintenant les magasins Mélin. (Plan du 1er mai 1826)[2].

Un corps de garde a été remplacé en 1901 par le marché aux fleurs. C’est maintenant le marché aux viandes ou « le petit marché ».


RUE BLÉNAC


L’une des quelques rues dont l’ancien nom a été conservé. C’est le nom du Fondateur de la Ville dont les restes ont été déposés dans l’église qu’il a bâtie et qui longe cette rue. L’on doit souhaiter qu’une marque plus grande encore de la reconnaissance de Fort-de-France soit donnée à la mémoire de Blénac.

La pension Saint-Palay a occupé le n° 28 en 1834.

  1. B. O. Martinique, 1842, page 35.
  2. Arch. Min. Col. n° 659.