Au « Vieux Moulin », qui était hier la résidence du Gouverneur, et où l’on a l’intention d’installer un hôtel nécessaire au développement du tourisme, la route bifurque et va joindre celle de Saint-Pierre par le « Chemin des rochers. »
À 8 kilomètres de la ville, la route de Didier aboutit à l’Établissement thermal dont l’eau soigneusement mise en bouteilles, est devenue boisson courante dans l’île. Il était anciennement connu sous le nom de source Roty. Sa thermalité (33°5) est inférieure à celle d’Absalon. L’eau se classe, parmi les eaux acidules, bicarbonatées mixtes et ferrugineuses[1].
Il existait dans l’établissement un pavillon qui portait le nom du Général Pélissier qui y a séjourné.
Une autre source se trouve dans la même région et son eau est également exploitée sous le nom de « Eau des Pitons ».
LE VIEUX CHEMIN OU ROUTE DE LA « TRACE »
Appelé aussi le « grand chemin de la rivière et des hauteurs. » Il est dénommé « chemin du Roy » dans les plans de Le Blanc et de Richard des 4 août 1733 et 9 juillet 1808[2] où l’on voit la rivière Levassor le longeant en partie entre le cimetière et l’hôpital militaire. C’est encore lui qui est appelé « chemin des Pitons » dans un projet de restauration de l’hôpital du premier mai 1826 et dans un plan de 1829[3].
C’est l’une des voies les plus pittoresques de la Martinique.
On passe successivement au milieu de l’agglomération dite « Pont de Chaînes » qui a le quartier de l’Ermitage à gauche, puis devant celle de Tivoli, un des centres créés pour les sinistrés des éruptions volcaniques de 1902 et où se trouve un intéressant jardin botanique, devant l’église du Sacré-Cœur ou « Le Montmartre Martiniquais », édifié par Mgr Lequien à l’aide de souscriptions. L’architecte a été M. Ch. Wulffleff.