Un arrêté consulaire précité du 18 avril 1802 (8 Floréal an X) lui a décerné le nom de fort Desaix[1].
Il communique avec la redoute Bouillé par une galerie souterraine qui existe encore.
La Barrière, capitaine du génie et sous-directeur des fortifications, raconte que : « lorsque les anglais occupèrent la Martinique de 1809 à 1814, ils exprimèrent une grande admiration pour le fort Bourbon et tenaient beaucoup à l’entretenir, dans la persuasion que l’île leur resterait.
Le mal, toutefois, continue la Barrière, n’est pas si étendu qu’on se l’imagine tout d’abord, plusieurs parties du fort n’ont subi aucun dommage.
La lunette de l’avancée qu’on appelle redoute Bouillé est entièrement conservée[2]. » Dans le même ordre d’idées il est dit dans un rapport de mars 1815 adressé au Ministre de la marine que les Anglais n’ont rien détruit à Fort Royal qui a été remis à peu près dans le même état où il était lors qu’ils s’en emparèrent[3].
Un projet de reconstruction du Fort Bourbon était établi le 27 octobre 1827[4] ainsi que divers plans[5].
Tessier a émis l’avis le 18 mars 1829 que le Colonel y fut logé si on y installait la plus grande partie des Troupes[6] et l’Amiral de Gueydon érigea une partie des casernes en maison de force et de correction en 1854[7].
- ↑ B. O. Martinique année 1848, page 212.
- ↑ Arch. Min. col. n° 933. Notice sur la Martinique et sur ses moyens de défense. 6 septembre 1838.
- ↑ Arch. min. col. n° 505.
- ↑ Archives Ministère Colonies n° 737.
- ↑ Archives Ministère Colonies n° 738 à 740.
- ↑ Archives Ministère Colonies n° 770.
- ↑ Arrêté du 6 janvier 1854. B. O. Martinique, année 1854.