Je suis indigné, je l’avoue, quand je songe que cet homme sans raisonner, sans se donner la moindre peine, en suivant tout bêtement l’instinct de son cœur, trouve une félicité à laquelle je ne puis atteindre. Oh ! je la troublerai !
Lettre XV. — Valmont à la Merteuil.
J’avouerai ma faiblesse. Mes yeux se sont mouillés de larmes… J’ai été étonné du plaisir qu’on éprouve en faisant le bien…
Lettre XXI.- Valmont à la Merteuil.
Don Juan devenant Tartuffe et charitable par intérêt.
Cet aveu prouve à la fois l’hypocrisie de Valmont, sa haine de la vertu, et, en même temps, un reste de sensibilité par quoi il est inférieur à la Merteuil, chez qui tout ce qui est humain est calciné.
J’oubliais de vous dire que, pour mettre tout à profit, j’ai demandé à ces beaux yeux de prier Dieu pour le succès de mes projets.
Lettre XXI. — Valmont à la Merteuil.
(Impudence et raffinement d’impiété.)
Elle est vraiment délicieuse… Cela n’a ni caractère, ni principes. Jugez combien [sa société sera douce et facile]… En vérité, je suis [presque jalouse de celui à qui ce plaisir est réservé].
Lettre XXXVIII. — La Merteuil à Valmont.
(Excellent portrait de la Cécile.)
Il est si sot encore qu’il n’en a pas seulement obtenu un baiser. Ce garçon-là fait pourtant de fort jolis vers ! Mon Dieu ! que ces gens d’esprit son bêtes !
Lettre XXXVIII. — La Merteuil à Valmont.
(Commencement du portrait de D’Anceny, qui attirera lui-même la Merteuil.)
Je regrette de n’avoir pas le talent des filous… Mais nos parents ne songent à rien.
Suite de la Lettre XL. — Valmont à la Merteuil.