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Page:Baudelaire - Œuvres posthumes, I, Conard, 1939.djvu/43

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Puis, sur mon sein brûlant, je crois tenir serrée
Quelque idole terrible et de sang altérée,
A qui les longs sanglots des moribonds sont doux ;

Et j’éprouve, au milieu des spasmes frénétiques,
L’atroce enivrement des vieux Fakirs Indous,
Les extases sans fin des Brahmes fanatiques.