Épigraphe
pour l’atelier de M. Rops,
fabricant de cercueils,
à Bruxelles.
Je rêvais, contemplant ces bières,
De palissandre ou d’acajou,
Qu’un habile ébéniste orne de cent manières :
« Quel écrin ! et pour quel bijou !
Les morts, ici, sont sans vergognes !
Un jour, des cadavres flamands
Souilleront ces cercueils charmants.
Faire de tels étuis pour de telles charognes ! »
La Nymphe de la Senne.
« Je voudrais bien — me dit un ami singulier,
Dont souvent la pensée alterne avec la mienne, —
Voir la Naïade de la Senne ;
Elle doit ressembler à quelque charbonnier
Dont la face est toute souillée. »
— « Mon ami, vous êtes bien bon.
Non, non ! Ce n’est pas de charbon
Que cette nymphe est barbouillée ! »
Opinion de M. Hetzel sur le Faro.
« Buvez-vous du faro ? » — dis-je à monsieur Hetzel ;
Je vis un peu d’horreur sur sa mine barbue.
— « Non, jamais ! le faro (je dis cela sans fiel !)
C’est de la bière deux fois bue. »