Page:Baudelaire - Œuvres posthumes 1908.djvu/10

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cependant, pour être publiés ! — comme maintes pages dont la rédaction ne les satisfaisait pas entièrement. Si bien que « l’édition définitive », même à n’en contrôler les matières qu’avec la bibliographie La Fizelière et Decaux, parue dès 1868, s’avère fort incomplète.

On sait quels efforts fructueux ont été faits depuis pour en combler les lacunes. Pour ne citer que les plus importants, le recueil anonyme édité chez René Pincebourde, en 1872, par Charles Cousin, Poulet-Malassis, Charles Asselineau lui-même, et le vicomte de Spœlberch de Lovenjoul dont les lettres françaises ont eu tout récemment à déplorer la perte ; les articles de M. Octave Uzanne dans le Livre (1881-1884) ; l’ouvrage capital de M. Eugène Crépet, Charles Baudelaire, Œuvres Posthumes et Correspondances inédites précédées d’une Étude biographique, plus récemment les recherches de MM. Édouard Champion, Féli Gautier et Jacques Crépet ont amené au jour des essais de théâtre, les Journaux Intimes, des fragments importants de ce Livre sur la Belgique que Baudelaire médita pendant ses dernières années, des notes inédites sur Choderlos de Laclos, sur Villemain, etc., etc. Et nous n’énumérons pas tant de reliquiæ moindres, précieuses cependant, que l’heure de gloire tira des poussières de l’oubli et des cartons.

Cependant toutes ces pièces demeuraient jusqu’au-