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Glorifier le culte des images (ma grande, mon unique, ma primitive passion).

Glorifier le vagabondage et ce qu’on peut appeler le bohémianisme. Culte de la sensation multipliée et s’exprimant par la musique. En référer à Liszt.

De la nécessité de battre les femmes.

On peut châtier ce que l’on aime. Ainsi les enfants. Mais cela implique la douleur de mépriser ce que l’on aime.

Du cocuage et des cocus. La douleur du cocu. Elle naît de son orgueil, d’un raisonnement faux sur l’honneur et sur le bonheur, et d’un amour niaisement détourné de Dieu pour être attribué aux créatures. C’est toujours l’animal adorateur se trompant d’idole.

Analyse de l’imbécillité insolente. Clément de Ris et Paul Pérignon.

Plus l’homme cultive les arts, moins il b..de.

Il se fait un divorce de plus en plus sensible entre l’esprit et la brute.

La brute seule b..de bien, et la fouterie est le lyrisme du peuple.

F....., c’est aspirer à entrer dans un autre, et l’artiste ne sort jamais de lui-même.

J’ai oublié le nom de cette salope… Ah ! bah ! je le retrouverai au jugement dernier.

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La musique donne l’idée de l’espace.

Tous les arts, plus ou moins ; puisqu’ils sont