Page:Baudelaire - Œuvres posthumes 1908.djvu/150

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rachetez ce que votre famille a fait de mal et vous continuez ce qu^elle a pu faire de bien. Je veux me souvenir de vous : voici ce qui m’aidera à vous reconnaître. — (La croix de la Légion d’honneur. — Il est bon d’accentuer ainsi le caractère parti- culièrement séducteur de l’empereur, qui a été négligé par beaucoup d’historiens.)

Wolfgang est complètement vaincu et gagné. (Il me semble que cet acte, peut-être court sur le papier, doit être fort long à la représentation.)


3^ ACTE. — Uempire est fini» i8i4-

Un village. Deux officiers poudreux, aux vête- ments en loques, arrivent, exténués de fatigue, pour chercher un logement. (Penser au tableau de Géricault : le Cuirassier blessé^ marchant à côté de son cheval.)

C’est le marquis du i" houzards (maintenant colonel) et son vieux camarade, le capitaine Graff (dont il a fait la connaissance au camp, quelques jours avant Wagram).

« Voilà un château, dit Wolfgang, que je suis sûr d’avoir vu en peinture dans la salle à manger d’Hermorah. »

— Il me semble, dit GrafF, que j’ai entendu crier ton nom. »

Le village est en fête. Coups de fusil. Bruit de flûtes et de violons .

Le garde champêtre et le maître de poste, anciens soldats, décorés, se tiennent à l’écart et boivent sous une tonnelle.