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Page:Baudelaire - Œuvres posthumes 1908.djvu/189

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Ressentais-je quelque chagrin… J’ai porté le zèle jusqu’à me causer des douleurs volontaires, pour chercher pendant ce temps l’expression du plaisir. Je me suis travaillée avec le même soin pour réprimer les symptômes d’une joie inattendue.

Je n’avais pas quinze ans, je possédais déjà les talents auxquels la plus grande partie de nos politiques doivent leur réputation, et [je ne me trouvais encore qu’aux premier éléments de la science que je voulais acquérir].

La tête seule fermentait. Je ne désirais pas de jouir, je voulais savoir.

Lettre LXXXI. — La Merteuil à Valmont.

(George Sand et autres.)

Encore une touche au portrait de la petite Volanges par la Merteuil :

Tandis que nous nous occuperions à former cette petite fille pour l’intrigue [nous n’en ferions qu’une femme facile]… Ces sortes de femmes ne sont absolument que des machines à plaisir.

Lettre CVI. — La Merteuil à Valmont.

Cette enfant est réellement séduisante ! Ce contraste de la candeur naïve avec le langage de l’effronterie ne laisse pas de faire de l’effet ; et, je ne sais pourquoi, il n’y a plus que les choses bizarres qui me plaisent.

Lettre CX. — Valmont à la Merteuil.

Valmont se glorifie et chante son futur triomphe.

Je la montrerai, dis-je, oubliant ses devoirs… Je ferai plus, je la quitterai… Voyez mon ouvrage et cherchez-en dans le siècle un second exemple !…

Lettre CXV. — Valmont à la Merteuil.

(Citation importante.)