Page:Baudelaire - Œuvres posthumes 1908.djvu/274

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10. — Mœurs de Bruxelles.

Lenteur et paresse des Belges : dans l’homine du monde, dans les employés et dans les ouvriers. Torpeur et complication des Administrations. La Poste, le Télégraphe, l’Entrepôt. Anecdotes administratives.

11. — Mœurs de Bruxelles.

Moralité belg^e. Les marchands. Glorification du succès. Argent. — Histoire d’un peintre qui aurait voulu livrer JefFerson Davis pour gagner la prime.

Défiance universelle et réciproque, signe d’im- moralité générale. A aucune action, même à une belle, un Belge ne suppose un bon motif.

Improbité commerciale (anecdotes).

Le Belge est toujours porté à se réjouir du mal- heur d’autrui. D’ailleurs, cela fait un motif de conversation, et il s’ennuie tant !

Passion générale de la calomnie. J’en ai été vic- time plusieurs fois.

Avarice générale. Grandes fortunes. Pas de cha- rité. On dirait qu’il y a conspiration pour mainte- nir le peuple dans la misère et dans l’abrutisse- ment.

Tout le monde est commerçant, même les riches.

Tout le monde est brocanteur.

Haine de la beauté^ pour faire pendant à la haine de l’esprit.

N’être pas conforme^ c’est le grand crime .

12. — Mœurs de Bruxelles.

Le préjugé de la propreté belge. En quoi elle consiste. — Choses propres et choses sales en