Page:Baudelaire - Les Fleurs du mal 1857.djvu/116

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Quand mes yeux vers ce chat que j’aime,
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement,
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.