Aller au contenu

Page:Baudelaire - Les Fleurs du mal 1857.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.