Page:Baudelaire - Les Fleurs du mal 1857.djvu/42

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C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l’azur, des flots et des splendeurs,
Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs,

Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.