Page:Baudelaire - Les Fleurs du mal 1857.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Or il n’est pas d’horreur au monde qui surpasse
La froide cruauté de ce soleil de glace,
Et cette immense nuit semblable au vieux Chaos ;

Je jalouse le sort des plus vils animaux
Qui peuvent se plonger dans un sommeil stupide,
Tant l’écheveau du temps lentement se dévide !