Page:Baudelaire - Les Fleurs du mal 1861.djvu/123

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Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
Qu’allument les soleils des brumeuses saisons……
Comme tu resplendis, paysage mouillé
Qu’enflamment les rayons tombant d’un ciel brouillé !

Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
Et saurai-je tirer de l’implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?