Page:Baudelaire - Les Fleurs du mal 1861.djvu/262

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Tout cela ne vaut pas, ô bouteille profonde,
Les baumes pénétrants que ta panse féconde
Garde au cœur altéré du poëte pieux ;

Tu lui verses l’espoir, la jeunesse et la vie,
— Et l’orgueil, ce trésor de toute gueuserie,
Qui nous rend triomphants et semblables aux Dieux !