Vous me dites : C’EST IMPRIMÉ, vous voulez dire : TIRÉ.
Cette dédicace ne peut pas passer, et, puisque mon goût diffère du vôtre, — (je maintiens la nécessité de rétrécir la longueur, la hauteur, si vous aimez mieux de RAPETISSER tous les caractères, les prenant tous d’un œil moins gros), — je vous offre, et ne vous fâchez pas, de vous rembourser LE PRIX DU PAPIER ET DU TIRAGE de cette feuille. Mais, désormais, ne tirez plus sans le bon à tirer. Que je sache le prix que vous coûte cette aventure, et vous le recevrez, le 1er du mois.
Pour le nouveau tirage, rectifiez toutes les fautes marquées sur l’épreuve (feuille imprimée) renvoyée par moi (sauf poète et vos guillemets, si vous y tenez). (Quant à ma ponctuation, rappelez-vous qu’elle sert à noter, non seulement le sens, mais la déclamation.)
Quant aux fontes mal faites, vous avez raison ; mais ce n’est pas ma faute si mon œil est trop bon.
Ainsi, voilà qui est bien entendu : il faut que cette feuille soit refaite ; je paie les frais, et vous ne faites plus tirer,sans BON A TIRER. — Je vais vous renvoyer ce soir vos deux feuilles suivantes.
Votre bien dévoué.
Réponse, bien vite, bien vite. NON, PAS DE CRÉBILLON, c’est bien assez de l’autre pour lequel je me donnerai beaucoup de mal.