Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/236

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Au dos de la couverture : Charles, ou au moins Ch.

Vous comprenez bien que ces deux cartons, si vous y consentez, et cette seconde épreuve ne retardent pas notre apparition.

C’est teinture, et non pas teinte.

Bien à vous.


A POULET-MALASSIS


4 Février 1860.


Comment ! mon cher, Les Paradis artificiels ne sont pas en main ! Et vous avez la prétention d’avoir fini Les Fleurs pour une exposition provinciale, en Mai ! Remarquez bien que, pour finir trois morceaux commencés des Fleurs, pour finir la préface, et enfin pour remanier les Salons de 1845 et de 1846, il faut que j’aille passer un mois à Honfleur où sont tous mes papiers.

J’écris, tout de suite, au sieur Bichet, administrateur de la Revue. Il fallait réclamer vous-même.

De Broise ne veut pas sortir du traité, mais il l’exécutera.

Paradis artificiels (fini) : 300 fr. Morceaux de critique littéraire (fini) ; je vais vous envoyer le manuscrit, avec la note des morceaux déjà imprimés : 300 fr. Donc, 600 fr., plus 30 fr. que je n’aurais pas osé demander, mais j’accepte : 630. Je dois 260 fr. Donc, de Broise doit venir à notre secours pour 380 fr.