Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/258

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jours à Honfleur ; que je serai ici, à Paris, le 4 ; et que, très probablement, je ne retournerai à Honfleur que le II.

Tout à vous.

Je vous jure que tous vos sermons étaient bien inutiles. Je sens tous vos ennuis, non seulement par idyosin-chrâsie, mais aussi par corrélation d’intérêts.

A POULET-MALASSIS

22 Avril 1860.

Mon cher ami,

Je n’ai pas compris votre lettre, mais voici votre billet.

Je voulais, depuis quelques jours, vous parler du pharmacien. Vous me dites qu’il faut qu’il prenne tout de suite, en échange de son nom imprimé dans une note d’un tour scientifique, deux cents exemplaires. Ceci n’est pas de vous. C’est du de Broise. Je le reconnais, je trouve là cette large intelligence du commerce. J’attends, pour rédiger la note pharmaceutique avec le directeur de la maison Duveau, que vous m’ayez répondu. Trouvez-vous qu’il soit bien digne de vous et de votre maison de vous conduire ainsi ? Un pharmacien, avec qui j’ai de vieux et longs rapports, me dit : Si vous avez conservé la note qui nous concerne, nous vendrons des exemplaires de votre livre.