Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/262

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Je donne le bon à tirer de la onzième, malgré l’augmentation de la note. Le pharmacien désire relire la note finale avec moi, dans la crainte de quelque étourderie de ma part.

De quand, et à quand, dater les billets ? D vient ici, après-demain, à 8 h. Je crains quelque sotte résistance de C  ; cependant, je n’ai aucune raison positive pour y croire.

Un mot, s’il vous plaît.

Et les cartons ?

A POULET-MALASSIS

3 Mai 1860.

Maintenant, je ne blague pas. Une terreur me prend, relativement à la note pharmaceutique de la fin. Réfléchissez-y bien. Il suffit de la malveillance d’un méchant bougre, dans quelque sale journal, pour nous créer un embarras.

Je pense à la tireuse de cartes, qui m’avait prédit que j’allais rencontrer une fille très grande, très mince, très brune, âgée de . Or, je l’ai rencontrée.

Vous connaissez son autre prédiction.

Il est encore temps. La dédicace, c’est J. G. F.

Préparez donc C à ma visite.


A POULET-MALASSIS

Mon cher,

Voici le billet D  ; j’espère que vous avez