Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/312

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L a escompté, mais en tenant compte

de l’escompte d’abord, puis du protêt et des intérêts M

Que pouvais’je faire ? Encore a-t-il fallu que je signasse un billet personnel, en échange du billet M. — M est un polisson qui n’a même pas daigné se trouver au rendez-vous indiqué par moi chez L. Voici le bordereau ci-joint : Note de

mes escomptes ; T, 21. S,26. L,

74. = 120 fr.

De Broise a maintenant 2.280 fr.

J’attends de l’argent de Londres, et la maison Lévj m’en donnera un peu après-demain, en grognant.

De Broise insiste pour voir G. Moi, j’ai

insisté pour qu’il vît d’abord J. Pour parler

plus nettement, je crains le guignon naturel de de Broise.

Bracquemond, que j’ai vu ce matin, m’a parlé du découragement visible de votre beau-frère. Peut- être feriez-vous bien de faire, dans quelques jours, un voyage de quarante-huit heures.

Maintenant que je n’ai plus rien à cacher à votre mère, je tiens vivement à me conduire de manière à être honoré. Mais n’y aurait-il pas moyen de classer mes dettes dans les dettes de votre maison, dans les futures évolutions que vous allez faire, et, sans compter l’intérêt régulier de toute dette, de m’acquitter par une série de cessions successives ? C’est vous dire que je suis énervé par les inquié- tudes, harassé, rompu.

J’ai eu, j’ai encore des cheminées qui me sont