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LETTRES — 1862 335

■’ l a mauvaise ale,. £uisque vous voulez essayer de ’ régime, défiez-vous comme de la peste (ce n’est oint exagérer, j’en ai été malade) de toute bouteille ortant Tétiquetle Ilarris. C’est un affreux empoi- sonneur.

K\en(\W Allsopp eiBass soient de bons fabricants

Hass surtout), il faut bien se défier de même de

leurs étiquettes, parce qu’il doit exister des contre-

<*acteurs. Le plus raisonnable est de vous adresser

l’un des deux endroits honnêtes que je vais vous

indiquer et de prendre leur aie, de confiance.

Rue de Rivoli^ presque auprès de la place de la

Concorde, un nommé Gough qui tient un bureau

locations d’appartements, et vend en même temps

.’S vins espagnols et des bières, avec des liqueurs

•iglaises.

Puis, à deux pas de chez moi, sans doute au 26,

’le d’Amsterdam, à la taverne S aint-Austin. Il

•’ faut pas la confondre avec une autre taverne qui

. i précède et qui est tenue par des Allemands ; bière

.’l porter y sont excellents et à bon marché.

crois que Gough vend aussi de très vieille

.’, outre ses aies ordinaires, mais ell#est d’une

• rce extrême.

\ ous ne trouverez pas mauvais, n’est-ce pas ? lie je m’ingère dans ces petits détails qui intéres- nt votre hygiène et que je vous fasse part de mon xpérience parisienne. Votre bien dévoué et bien reconnaissant.

Il m’est, pour le moment, impossible de retrou-