Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/357

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I.ETTRRS iSOo 853

! *ourriez-vous m’écrire un petit mot pour m’ex- j.iimerce que vous pensez de l’ouvrage, — si vous ferez la préface, — quelle étendue elle aurait, — et quel prix vous en demanderez.

Croyez, Monsieur, que j’apprécie toute la valeur du service que je vous demande, et que j’en gar- derai toujours le souvenir.

A ETIENNE GARJAT

6 Octobre i863. Mon cher Carjat,

Manet vient de me montrer la photographie qu’il portait chez Bracquemond. Je vous félicite, et je vous remercie. Cela n’est pas parfait, parce que ’-fie perfection est impossible, mais j’ai rarement

quelque chose d’aussi bien.

le suis honteux de vous demander tant de choses, « ■i j’ignore comment je pourrai vous remercier ; mais, si vous n’avez pas détruit ce cliché, faites

—w quelques épreuves. Ouelquest cela veut dire

/ue vous pourrez. Et je tiens, si je vous parais

iiscret, à ce que vous me le disiez, « «pas trop ement cependant.

Manet vient de m’annoncer la nouvelle la plus jiiattendue. Il part ce soir pour la Hollande, d’où il ramènera sa femme. Il a cependant quelques excuses, car il paraîtrait que sa femme est belle,

■s bonne et très grande artiste. Tant de trésors _.- une seule persofuic n-niello, n’est-ce pas mons- trueux ?