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392 CHARLES BAUDELAIRE

plusieurs objets précieux pour moi, il y a déjà fort long-temps (dont je vous transmets la liste, pour la lui communiquer), et je crains, comme il n’a pas de nouvelles de moi depuis près d’un an, qu’il ne les égare ou qu’il ne se croie autorisé à les vendre. D’ailleurs, je crois qu’il y a beaucoup de désordre chez lui.

C’est ainsi que, par ma négligence, j’ai déjàperdu, ailleurs, des bronzes, un dessin de Rubens, un éventail de 5oo fr., etc..

Vous pourrez lui dire que je reviendrai prochai- nement à Paris.

3. — Voir M. ou Madame Desoye, boutique de bronzes et de porcelaines japonais, 220, rue de Rivoli.

Lui dire qu’elle ait l’obligeance de me garder encore quelque temps le pupitre en laque que je lui ai donné à réparer. Lui demander ce que je lui dois, et lui affirmer que je vais revenir prochaine- ment.

Enfin, mon cher Ancelle,j’ai besoin de 60 ou 70 fr., pour des étrennes à faire aux domestiques^ et dans deux ou trois familles chez lesquelles je fré- quente habituellement.

Ayez l’obligeance de me mettre, tout de suit(\ 100 fr. dans une lettre, de manière que j’aie cela, le 3 1, au matin.

Vous vous souvenez que je vous ai promis de ne vous prendre, désormais, que 5o fr. par mois, pendant un temps fort long. Gela comptera pour Janvier et Février. Cela sera, comme je vous le