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I[b0 CHAULES BAUDELAIRE

Il me tarde bien de revoir Julien Lemer et de savoir ce qu’il a fait. Quand je pense qu’un coup de tête de Malassis, ou simplement ma gêne exces- sive, peuvent rendre les efforts de Lemer superflus, et jeter tout cet argent entre les mains d\m gou- jat !

Tout à vous.

Je pars demain matin.

Comme j’arriverai dimanche soir, je ne saurai rien, relativement à M. Julien Lemer.

A SAINTE-BEUVE

1 1 Juillet. Très cher ami.

Je ne pouvais pas traverser Paris sans venir vous serrer la main. — A bientôt, dans un mois proba- blement.

J’ai vu Julien Lemer, il y a trois jours, quand je me dirigeais surHonfleur. — Lemer prétendait alors qu’il allait entamer pour moi une affaire importante avec MM. Garnier. Il est inutile que j’y aille. — Si vous pouviez intervenir en ma faveur^ avec deux ou trois paroles autoritaires, vous me rendriez heureux. — Vous ne m’en voulez pas, n’est-ce pas, de mes bizarres compliments, à propos du Sénat ?

Votre très dévoué ami.

Je repars pour l’enfer, demain soir. Jusque-là, je suis à r Hôtel du Chemin de fer du Nord. Place du Nord.