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LETTRES 1866 491

Il faut beaucoup réftéchir.

Je crois que, dans deux jours, vous recevrez le plan, ou, pour mieux dire, le sommaire, le compen- diiim, du livre sur la Belgique, à communiquer à Julien Lemer çui paraît avoir envie de ce livre. Ce sera pour vous une occasion de le voir.Lejeter immédiatement de côté, ce serait trop brutal. Vous recevrez les lettres de Lemer et la lettre de Sainte- Beuve, ayant trait à cette affaire. — Vous déci- derez ce que vous voudrez, et vous ferez de mes conseils ce que vous voudrez. Yous m’apprenez des choses que je savais, en particulier le rejet, par la maison Garnier, du livre sur la Belgique.

Vous êtes tombé, grâce à une inspiration dont je vous sais d’ailleurs le plus grand gré, dans une maison dont vous ignoriez le train-train. Et la seule chose qui me frappe dans votre récit, c’est qu’Hip- polyte Garnier {le vrai directeur) n’avaitpas encore instruit Auguste Garnier {le frère vulgaire) de

Hat de l’afTaire. Du reste, le paquet que vous allez locevoir vous instruira à fond, — et, s’il vous plaît, si vous jugez convenable de revoir les Garnier, dites

implement que je suis en train de donner le der- nier tour à mon livre : Le Spleen de Paris (pour faire pendant aux Fleurs du Mal), ainsi qu’à mes /((’flexions sur mes Contemporains, ei que j’irai les

’)ir au mois de Février.

Il faudra évidemment que Sainte-Beuve entre de nouveau en danse.

Traiter directement avec moi ! pour mon esprit