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404 CHARLES nAUDELAIRE

écrire d’abord en bon français pour moi-même, et puis de les communiquer à un journal, s’il existe encore un journal où Ton puisse causer poésie.

Cependant, voici quelques suggestions du livre qui me viennent, au hasard :

J’ai beaucoup mieux compris qu’autrefois Les Consolations et Les Pensées d’Août.

J’ai noté, comme plus éclatants^ les morceaux suivants :

Sonnet à Madame G, p. 226.

(Vous avez donc connu Madame Grimblot, cette grande et élégante rousse pour qui a été fait le mot désinvolture, et qui avait cette voix rauque, ou plutôt profonde et sympathique, de quelques comé- diennes parisiennes ? — J’ai souvent eu le plaisir d’entendre Madame de Mirbel lui faire de la morale, et c’était fort drôle. — Après tout, je me trompe peut-être ; c’est peut-être une autre MadameG. Ces recueils de poésie sont non seulement de la poésie et de la psychologie, mais aussi des anna- les.)

Tu te révoltes…, p. 1^2. Dans ce cabriolet…. p.igS. En revenant duconvoi…, p. 227. La voilà…, p. 199.

Page 235, j’ai été un peu choqué de vous voir désirant l’approbation de MM. Thiers, Berryer, Thierry, Villemain. Est-ce que vraiment ces mes- sieurs sentent \q, foudroiement, ou V enchantement d’un objet d’art ? Et puis, vous aviez donc bien peur de n’être pas apprécié, pour avoir accumulé tant de documents justificatifs ? Ai-je besoin, pour vous