Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/1030

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12,i&\tFéJF tdft âidc ln Níiture, -ïB C’est le raifonnement que fiafp Galien , pour nousavertir que les P biens de l’eſprit valent plus incom- f parablemenr que tous les thrcſors I ' dont la Fortune nous íçauroitP combler. Mais d’autant qu’il arriJl ve ſouvcnt que ceux qu’ellc trait- te mal ſont recompenſez d’ailleurs, 5t quela Naturey íupplée parl’ex- cellence de ſes dons, il est ncceſ. faire que pour les cultiver , iis ayent recours àTArt ; c’est à dire qu’ils s’inftruifent de bonne-heure -, dans les plus nobles connoiíſances de Mercure , pour les oppofer au beſoin à la tyranniede la Fortune, i Car ee n’estpas d’aujourd'huyque î nous fçavons par épreuve , J>uil n’ejï point d’Art , fi petit sh-ìl, qui* vie nourrtjse ſon Moisre ; & que fílir 1 discerncf bicn-îos un IgnoYcint davci ] un habìle homme , il ne fàiti que les laìſſer tous nuds dms un puys etun- ger. Tn quelque terre ou U Itrtme