Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/104

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De U Solituèt' •\t^ caufe , pour UqueUeLes^ Ancien* avoient accoutume de baítir lom des villes, les Temples desMu- ſes, & les autres licux íacrez, qui leur ſervoient de retraite. Pour le même ſujet , encore^, ijs aPP^“ loient la nuit Eupkroné, c’est a dw re Sage , afin de tnontrer que la Solicudc òc le repos ſoftt necef- ſaircs aux productions derEſprit, & aux meditations des Philoſo- phes. La plus ſolide raiſon que l’on en puifïe donner , est dans Sene- que , qui dit, que quand on est avec pluſieurs, l’on n’est point pro- prement avec ſoy-même : & par- tantj que toutes occupations laiíſées? Vpatt, il faut retourner le plíi- tòt qu’on peut, du corps à lef- pnt , & i’cxercer jour & nuit à la Comemplation.Que s’il n’est point de Peu plus propre à cecy que la Solitude faut-il s’étonner si tant fmnàs hommes de l’Antiqui- ■quite 1ontft paílionnément aiméc ì Iij