Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/1166

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M*- Flifìlfìut pwdomer les offencet a cauic qui! aima mieux ſe souve- nir de sa Pame affligce, que de roffence qu’il avòitreceuë. Ec ccr. ■taincmenc, bien que l’homme sc puisse resoudre difficiìemenc à en- duver unc lâcheté , veu qu’à me„ suie qu’il s’en fouvicnt , il ſe sent épris d’un ardant defir de s’en ven- ger , íì il l’endure avec patience, 'la victoirc luy en demeurera ſans •doute. Cela nous est figuré dáns îccc Erablême, òù par le Chien ■qui mord un homme à la jambe, le doit entcndre un ennemy, à qui nous avons fait du bien autresfois. ì& par ccluy qui en ſouífre la mor- fure,un cſpric si patient &siforr, qu’il eíl invincible à tous les traits de fes perſecuteurs , ſe remettant toujours en mcmoire, que c'efl tme hrnte vertu de ne poìnt blejſer celup qui nous a blefíez; nne gunde genero- Jìté , de ne s’en émouvoir point, à nne gloire extraordinaire, De pardonner a ceux À pouvons jiitire»