Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/1179

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i Vi\t* T- fint ftdquefois iMtiles. tfs chofcs, ou par maniere de dire, h£$ tons graves ou ſubtils , qui le formcnt de la patole. Or commc ïTv a diverſes ſorces d’oreilles, plus ou moiqs polies 8c ſçavantes} ou plus ou moins groífieres 8C commu- nes; Ainfi les temps de parler ou de le taíre font dífferens. De là vient que les plus pru- dens, pour bons profirables que ſoicnt leurs Confeils , ne peuvenc rien avancer ; & qu’ait lieu de les voir reùllir , ils hastenc plustost la ruyne de ceux aufquels ils les don- nent. Mais enfin , quand il avient que le ſqccez en est dommagea- ble , & ,çonforme à leur predic- tion } c’est alors que les hommes auparavant incredules , les tien- nent tout à fait pour Devins , 8c pour des Eſprits clair-voyans, qui decouvrcnt de loin l’evenemenc des chofcs cachécs. j,^EI'que nous fert un rorc belcxemple en cecy. Ce Hhiij ‘