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Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/353

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34$ J&d fautpdrdomcr les ofsenrtr quand l’occalìon s’en písen* Nous avons dans rHìítoire qUan~ titc d excellens hommes ì qui nous aíſeurent de cette verité , par les cxemples qu’ils nous en clonncnt. Tcl est celuy de Solon, qui njet le ſouverain bien de ſes Citoyens J perdre le ſouvenir dçs injureju Celuy de Socrate , qui s’oftrit pu- bliqaement a ſervir Aristophaij.e, apres en avoir receu en pleinThea. tre tous les déplaisirs , & tous lçs afFronrs imaginabless Celuy de Pit- tacus, qui pouvant tirerraiſonpar ía Justice de l’Ennemy de ſon re- pos, n’en voulut rien faire, diſanc que lepardon valoit toujours meuxqxe la vengeance ; Ec pareillement celuy de Marcellus , qui s’écant juſtifié des crimes dont ceux de Sicilel’a- yoient chargé , ne laiíla pas de- puis de leur rendre de forc bons oíïices , & de les prendre en ſa protection, II ſe voit clairernenc par tous ces