Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/417

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FlE d rij a foìnv luy, & qu’il avoít enfin trouvé Tarc'J5' de se vanger de ees ennetnis illUi, stres} qui par la force des armes ou de la langue s’étoienc liguez à ſaper- tc. Mais celuy de tous qui s’en trouva le plus mal, ſut ce Pere de l’Eloquence Romaine, cet inviola- ble Protecteur des Loix, ce grand Ciceron, que les méchans haïfloienc fi fort, 5c que les gens de bien ai- moienc 5c' craignoient: eníemble.. Toute ſa ruïne proceda des Haran- gues que la Verité luy íìt faire en plein Senat au deſavantage d’An- toine. II ſe declara deflors ſon en- nemy, 5c ne cesia jamais qu’il n’eût trouvé le moyen de ſe défairc de luy. Ciceron ſc ſentant donc trop foible pour luy pouvoir resister, íbr- tit de la ViUe, avec dessein de s’em. barquer au premier port, afind’aſ- feurer ſa vie par ſa fuite. Mais la riolence de la tempestc luy otanc Teſperance del’un 5c de ráut're, luy jfic prçpdre reſolution de regagnec