Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/790

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Fortune des bons Fſpùts- 3*5 ce, ou du moins ce precieux ta- lent qu ils avoient de leur naistan- ce , n’eût jamais éclaté eomme il a fait, si le genercux Meccnc ne leur eûc donné moyen de le faire valoir dans leurs Ouvrages incom- parables. Tels ſcroient encore par- my nous , plusieurs hommes de merite, qui pour n’avoir point d’au- tres biens que ceux de l’efprit, ne les pouroient cukiver que dans les cpines j Sc verroient comme étouf- fées ces belles femences qu’ils ticn- ncnt de la Nature ; si pour les re- mettre en vigueur , il ne ſe trou- voit en Francc de nouveaux Mc- cencs, beaucoup plus loiiables Sc plus illustres que ceux de rancien- ne Icalic, C’est par leur favorable affiílance que les Mufes leur don- nent dts^fruits , au lieu de fleurs & de feuilles^ t Par elle auffi ils trouvent au milieu des travaux un agreable rcpos , & reſpitent à loi- 11 dans les doueeurs de rétude.