Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/915

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

t r- f)e h Solìttiiït' 0~uë íi ^on rn’allegue que la So- Vitude atmste l'csptit qui par con- sequent en est moins propre a 1 e- tude 5 'a cela je réponds, que cc qu’on appelle icy Tristestc, est plus proptement Meìanchólie , cest a dite ’vne des quatte conxplcxions natuteUes , que cette humeut s’attachant aux Solitaires, leur fortifie le juge^nc, dautant que íì elle est plus terr£stre que les au-- tres humeurs, elle est aulïi plus raffiſe. Ce qui fait dire à Ciceron, Qujl ſouhaitteroit volontiers d’ê- tre du nembre de ces Eſprits po- ſez, qucfon appelle Melancholi- ques. Ce font eux auíïì qui joiiiſ- ſent d’une Felicité toute pure danS lerepos-, tandisque eeux qui s’en mocquent, ne peuvent estre que mal-heureux parmy l’embarrasdes - ehoíes du monde. Que ſx les hom^ rnes qui ſont dans les grands em- plois, consideroient bien qu’ils ne vivent que pour les autres » quel.

j_ I iij