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VII

vue de l’enfance, et aussi parmi ceux qui ressemblaient le moins aux contes de fées qui circulent chez nous. Nous avons cru devoir introduire une sorte de classification, mettant d’un côté ceux qui offrent une leçon, ou au moins une impression morale bien déterminée, et aussi quelques petites légendes où se révèle un vif sentiment religieux ; et de l’autre les contes fantastiques ou facétieux qui n’ont d’autre but que d’amuser.

Tous ces récits ont été traduits aussi littéralement que possible, sauf deux petites légendes pieuses, Dieu nourrit les malheureux, et le Festin céleste, dont les éditeurs ont adouci le dénoûment, parce qu’ils craignaient l’effet par trop lugubre des originaux sur l’imagination des enfants auxquels ce petit livre est destiné.