Aller au contenu

Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
136

Le jeune homme répondit : « Le diable ne me fait pas peur ; j’irai chercher les trois cheveux d’or, » Et il prit congé du roi et se mit en route.

Il arriva devant une grande ville. A la porte, la sentinelle lui demanda quel était son état et ce qu’il savait :

« Tout, répondit-il.

— Alors, dit la sentinelle, rends-nous le service de nous apprendre pourquoi la fontaine de notre marché, qui nous donnait toujours du vin, s’est desséchée et ne fournit même plus d’eau.

— Attendez, répondit-il, je vous le dirai à mon retour. »

Plus loin, il arriva devant une autre ville. La sentinelle de la porte lui demanda son état et ce qu’il savait.

« Tout, répondit-il.

— Rends-nous alors le service de nous apprendre pourquoi le grand arbre de notre ville, qui nous rapportait des pommes d’or, n’a plus même de feuilles.

— Attendez, répondit-il, je vous le dirai à mon retour. »

Plus loin encore il arriva devant une grande rivière qu’il s’agissait de passer. Le passager lui demanda son état et ce qu’il savait.

« Tout, répondit-il.

— Alors, dit le passager, rends-moi le service de