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sera bientôt à bas ; » et il le visa si juste que la bête tomba dans les épines qui étaient au pied de l’arbre. « Va, coquin, dit-il au juif, et ramasse ton oiseau. »
Le juif se mit à quatre pattes pour entrer dans les épines. Dès qu’il fut au beau milieu, notre bon garçon, pour lui jouer un plaisant tour, saisit son
violon et se mit à jouer. Aussitôt le juif de se dresser
sur ses jambes et de sauter ; et plus le violon
jouait, plus la danse s’échauffait. Mais les épines
déchiraient les guenilles du juif, lui étrillaient la
barbe et lui mettaient le corps en sang. « Ah ! s’écriait-il,
que me veut cette musique ? Laissez là
votre violon, je ne veux pas danser. »
Mais le garçon continuait, pensant : « Tu as