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Page:Bax - Du chloral hydraté en médecine vétérinaire.djvu/6

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de même, tout ce qui survient de fâcheux est rejeté sans examen sur le vétérinaire, tout est arrivé par sa faute.

En effet, dira-t-on : qu’avait-il besoin pour un simple clou de rue de faire de si grands délabrements dans le pied de mon cheval, puisque le clou, je l’avais moi-même retiré et que je le lui avais montré. En admettant la terminaison la plus heureuse, la lenteur même de la guérison après l’opération expose toujours le praticien aux médisances de ses clients.

Un moyen qui guérirait ces graves affections sans délabrement de la région plantaire serait certainement une véritable ressource pour le vétérinaire.

Ce moyen est peut-être trouvé. En effet, des cures déjà assez nombreuses ont été obtenues, tant en Italie qu’à l’École vétérinaire de Toulouse, aussi avons-nous été conduit à nous occuper de l’agent thérapeutique qui les avait produites.

Si donc dans ce petit opuscule intitulé De l’hydrate de chloral, nous parvenions à faire ressortir nettement les avantages de ce nouvel agent thérapeutique, nous serions arrivé au but que nous nous étions proposé.

Que nos lecteurs soient pleins d’indulgence, car c’est le premier essai d’un jeune praticien et d’une plume peu habile. S’ils trouvaient dans l’exposition des faits notre méthode peu correcte, qu’ils n’en accusent que notre jeunesse et notre inexpérience.

B.